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Une autre hypothèse sur les inscriptions peintes en caractères ibériques de Vieille-Toulouse

[article]

Année 1999 50 pp. 101-105
Fait partie d'un numéro thématique : Mélanges C. Domergue 2
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Mil. C. Domergue, PALLAS, 50, 1999, pp. 101-105.

Une autre hypothèse sur les inscriptions peintes en caractères ibériques de Vieille-Toulouse

André TCHERNIA

En 1983, M. Vidal et J.-P. Magnol publiaient, dans des délais qu'on voudrait voir plus souvent aussi raisonnables, 34 inscriptions peintes en ibère sur des amphores gréco- italiques datant vraisemblablement du deuxième quart du Ile siècle avant notre ère trouvées, pour la plupart, en 1979, dans des puits funéraires de Vieille-Toulouse1. Sur ces 34 inscriptions, 24 étaient lisibles et fournissaient en particulier des abréviations de noms. Les auteurs signalaient aussi, ce qui a moins retenu l'attention, 27 inscriptions peintes en latin, beaucoup plus brèves, sur le même type d'amphore. Ils faisaient remarquer (p. 18) que la graphie de certaines lettres latines était "de facture identique" à celle de certaines lettres ibériques ; "ceci pourrait indiquer que la graphie des deux sortes d'inscriptions a été exécutée par la même personne". Les inscriptions ne sont cependant pas toutes de la même main.

Dans les pages suivant aussitôt l'article de M. Vidal et J.-P. Magnol, la RAN z publié un texte de Michel Lejeune qui revenait sur l'interprétation philologique et historique des inscriptions2. Retirant à la partie onomastique des textes la finale X, Co, il en faisait le début de la partie numérale3, et assurait incontestablement ainsi une meilleure lecture des noms. Les premiers auteurs lui donnaient du reste pratiquement raison dans leur note 73. Pour l'interprétation historique, l'idée que les noms inscrits sur les amphores sont ceux de destinataires résidant à Vieille-Toulouse est commune. Michel Lejeune précise la situation sous la forme suivante : sur le littoral du Languedoc, un Ibère fait commerce de vins d'Italie qui lui arrivent par mer. Il a auprès de lui un ou plusieurs commis sachant écrire. Il redistribue les amphores à sa clientèle gauloise, les faisant acheminer par la route jusqu'au pays tectosage par un convoyeur ibère. Mais il compte aussi au même endroit

1 M. Vidal et J.-P. Magnol, "Les inscriptions peintes en caractères ibériques de Vieille- Toulouse", RAN, 16, 1983, pp. 1-28.

2 M. Lejeune, "Vieille-Toulouse et la métrologie ibérique", RAN, 16, 1983, pp. 29-37.

3 Je ne dis rien ici de l'interprétation difficile de cette partie des inscriptions.

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